Un week-end dans une ville incontournable d’Europe, des vacances d’hiver dans les Caraïbes et, tiens, pour cet été, pourquoi ne pas s’envoler vers l’Asie ? Et votre emprunte carbone dans tout cela, y avez-vous pensé ? À l’heure où la protection de l’environnement s’impose à tous comme un enjeu clé des années à venir, faut-il arrêter de prendre l’avion pour sauver la planète ?
Publicité
Alors que la prise de conscience citoyenne est devenue un moteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique, nous faisons tous des petits gestes pour sauver la planète. Recyclage, consommation de produits bio, moindre consommation de plastique : l’heure est à l’exemplarité. Mais quand on touche au plaisir de voyager, cela devient délicat. Maja Rosen, une Suédoise d’une trentaine d’années, n’a pourtant pas hésité à lancer une campagne baptisée « restons au sol » pour encourager les voyageurs à redécouvrir le monde sans utiliser l’avion. Selon elle, l’impact des vols longs courriers est catastrophique pour la planète et arrêter de prendre l’avion permettrait de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.
Le secteur de l’aéronautique n’est pas le plus gros pollueur mais, avec 2 à 3 % des émissions de CO2 à son actif, il pèse tout de même lourd dans la balance environnementale. Alors, même si l’idée de Maja Rosen peut sembler extrême, elle a de plus en plus d’adeptes. Les Suédois ont même inventé un mot pour définir le sentiment de culpabilité qui pousse de plus en plus de personnes à arrêter de prendre l’avion pour sauver la planète : le « flygskam ». Par ailleurs, depuis avril 2018, les voyages en partance d’un aéroport suédois sont majorés par une taxe écologique de 6 à 39 €.
L’idée d’une taxe kérosène fait également son chemin au sein de la commission européenne (et de nombreux partis européens dont LREM ou Place Publique) et elle pourrait engendrer une augmentation du prix des billets de 10 % mais faut-il pour autant arrêter de prendre l’avion pour sauver la planète ? Sans aller aussi, loin, il semble toutefois nécessaire de prendre conscience de son empreinte carbone. Par exemple, pour votre prochain week-end prolongé, pourquoi ne pas partir en train à la découverte de la Normandie ?
Alors que Suédois approuvent la taxe écologique de rigueur dans leurs aéroports, peut-être que les voyageurs européens accueilleront eux aussi positivement une telle mesure si elle venait à être appliquée. En attendant, n’oubliez pas qu’il est tout à fait possible de limiter ses vols en avion tout en continuant à voyager !
Peindre dans l'obscurité peut sembler être un défi passionnant car les techniques qu'on utilise sont…
Il y a des endroits dans le monde où le temps semble s'être arrêté, et…
Il est temps de retourner à nos habitudes de voyage: des escapades inattendues, la…
Les fjords, Trésors de Norvège. Eau émeraude, montagnes vertigineuses et cascades majestueuses : la Norvège…
Ville de charme au bord d’un lac émeraude entouré de montagnes, Annecy est une destination…
Cet été, nous vivons un été unique et pourtant inoubliable. Pourquoi ? Parce que nous sommes…
View Comments
L'idée en soi est intéressante. Un voyageur passionné peut réduire la fréquence des vols notamment courts-courriers. Hélas, le train n'est pas forcément concurrentiel d'un point de vue tarifaire. La SNCF notamment doit faire des efforts, par exemple vers Londres. En comparant des tarifs Easyjet et Eurostar, je vais au final rendre visite à mon fils expatrié en avion.