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Guide des plus belles insultes en québécois

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Les québécois sont connus pour leur accent mais aussi et surtout pour leur vocable très varié en termes d’insultes. Selon les régions, les insultes peuvent varier mais il existe des grands classiques à connaître. On vous avait déjà livré les 9 expressions québécoises à connaître. Grâce à un indic local, voici un guide en 4 points pour réussir vos plus belles insultes en québécois.

1. Se moquer clairement de l’intelligence

Le cœur de l’insulte en québécois, c’est se moquer de l’intelligence. Pour tous ceux n’ayant pas l’air très fin, on va utiliser une palette variée :

Gros cave.
C’est pas lui qui a inventé les boutons à 4 trous.
Il est pas fort de la calotte.
Gros épais.

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2. Élaborer avec toutes sortes de sacrements

Pour édulcorer vos insultes, piochez un sacrement au choix parmi les célèbres suivant :

criss ;
tabarnak ;
caliss…

Lâchez-vous, l’imagination est votre seule limite. Vous pouvez aussi utiliser des adjectifs ou transformer le sacrement choisi en adverbe pour renforcer l’effet, par exemple :

gros criss de…
crissement…

3. L’usage préféré du con / conne de base

Le secret pour une insulte réussie, c’est de ne pas chercher très loin, au risque de tomber à côté. Pour être certain de taper juste, travaillez vos bases : con et conne. Après les deux points précédents, vous pouvez donc désormais construire de belles insultes en québécois :

Une dame tente de pousser la porte d’un magasin, en vain. Écrit en gros sur la poignée : tirez. > Elle est crissement conne !
Un homme presse avec insistance au-dessus de ses frites un pot de ketchup, lequel éclate sur son ami. Ce dernier s’exclame : « Gros criss de con ! ».

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4. Cas particulier : pour les provinciaux

Un peu border mais ça nous fait marrer, une insulte réservée à une catégorie spéciale d’imbéciles : gros colon.

Notre indic nous indique (lolilol) qu’on l’utilise essentiellement pour des fanatiques de gros moteurs qui font du bruit et n’ayant en général pas fait un doctorat en neurosciences.